3. Le mouvement réflexe.

Son processus peut se résumer de la manière suivante :

• Les cellules réceptrices recueillent la stimulation par exemple une sensation douloureuse causée, sur la peau, par un objet pointu.

• Les neurones sensitifs enregistrent cette impulsion et la dirigent au point de contrôle qui est, dans ce cas, la moelle épinière.

• L’influx passe dans les neurones d’association jusqu’à ce que, dans l’un d’eux soit enregistrée une impulsion destinée à réaliser une action déterminée.

• Les neurones d’association transmettent cette information aux neurones moteurs qui se dirigent vers les muscles concernés pour bouger le bras en le faisant s’éloigner de l’objet pointu.

On note que tout ce processus se déroule en un espace de temps très réduit sans que le cerveau ne soit impliqué même si il est ensuite informé des évènements.

Ce type de réflexe est un système de protection dans la mesure où il entraine un retrait du membre par rapport à une stimulation ressentie comme douloureuse qui risque de provoquer une destruction des tissus ou endommager le corps.
Lors de stimulations plus importantes, la réponse peut se généraliser à plusieurs membres voire même à l’ensemble de l’organisme.


Pour résumer :